Le P'tit-Dèche, vidéos de vulgarisation pauvreté & inégalités
On entend beaucoup de bêtises sur la pauvreté et les inégalités. Cette chaîne essaie de contribuer à ce que ce soit un peu moins le cas...
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À propos
Bonjour à toutes et à tous, et bienvenue sur Le P'tit-Dèche, une chaîne de vulgarisation dédiée à la pauvreté et aux inégalités ! Qui suis-je ? Je m'appelle Laszlo (désolé, j'ai pas choisi, c'est une histoire de péridurale qui a mal tourné), j'ai 32 ans et je suis un ancien ingénieur reconverti dans le journalisme. Quel type de création je produis ? Je produis des épisodes d'environ 20 minutes qui visent à traiter en profondeur des questions précises liées à la pauvreté et aux inégalités. Je m'appuie beaucoup sur des données, essentiellement publiques, donc attendez-vous à déguster du graphe et du chiffre... Pour faire passer la pilule, j'essaie d'être un peu drôle, dites-moi si j'y arrive ou si c'est gênant svp ! Je travaille également avec l'Observatoire des inégalités sur des formats plus courts (3 à 5 minutes). Je suis adhérent de cette association et touche une rémunération pour ce travail (voir ici : https://www.youtube.com/playlist?list=PLNy6IWMLX2VlSoYgqMm1qBsuLZCEQj7O3). À quoi me servent les soutiens KissKiss ? J'aimerais réussir à vivre un jour de cette activité, mais pour l'instant, le simple fait que des gens qui me suivent aient envie de me soutenir, même à hauteur d'1€, me remplit déjà d'une immense joie. Ça me donne une sacrée pèche pour continuer à sortir des vidéos et m'appliquer à ce qu'elles soient le plus réussies possible. Je bosse en parallèle à droite à gauche pour payer le loyer et le reste, mais un peu d'argent en plus par mois m'aiderait à entretenir mon matos et éventuellement songer à de futurs upgrades. Je tourne pour l'instant avec mon réflex, avec lequel je fais par ailleurs de la photo, et celui-ci commence hélas à vieillir... Y aura-t-il du contenu exclusif pour les soutiens KissKiss ? Je débute dans le game du financement participatif, donc pour l'instant j'ai pas d'idée. Je tiens cependant à ce que mon contenu soit accessible à n'importe qui, de manière totalement gratuite. Mais si vous avez des idées de "bonus sympas" à accorder en exclusivité à mes soutiens, je suis preneur.
Bonjour à toutes et à tous, et bienvenue sur Le P'tit-Dèche, une chaîne de vulgarisation dédiée à la pauvreté et aux inégalités ! Qui suis-je ? Je m'appelle Laszlo (désolé, j'ai pas choisi, c'est une histoire de péridurale qui a mal tourné), j'ai 32 ans et je suis un ancien ingénieur reconverti dans le journalisme. Quel type de création je produis ? Je produis des épisodes d'environ 20 minutes qui visent à traiter en profondeur des questions précises liées à la pauvreté et aux inégalités. Je m'appuie beaucoup sur des données, essentiellement publiques, donc attendez-vous à déguster du graphe et du chiffre... Pour faire passer la pilule, j'essaie d'être un peu drôle, dites-moi si j'y arrive ou si c'est gênant svp ! Je travaille également avec l'Observatoire des inégalités sur des formats plus courts (3 à 5 minutes). Je suis adhérent de cette association et touche une rémunération pour ce travail (voir ici : https://www.youtube.com/playlist?list=PLNy6IWMLX2VlSoYgqMm1qBsuLZCEQj7O3). À quoi me servent les soutiens KissKiss ? J'aimerais réussir à vivre un jour de cette activité, mais pour l'instant, le simple fait que des gens qui me suivent aient envie de me soutenir, même à hauteur d'1€, me remplit déjà d'une immense joie. Ça me donne une sacrée pèche pour continuer à sortir des vidéos et m'appliquer à ce qu'elles soient le plus réussies possible. Je bosse en parallèle à droite à gauche pour payer le loyer et le reste, mais un peu d'argent en plus par mois m'aiderait à entretenir mon matos et éventuellement songer à de futurs upgrades. Je tourne pour l'instant avec mon réflex, avec lequel je fais par ailleurs de la photo, et celui-ci commence hélas à vieillir... Y aura-t-il du contenu exclusif pour les soutiens KissKiss ? Je débute dans le game du financement participatif, donc pour l'instant j'ai pas d'idée. Je tiens cependant à ce que mon contenu soit accessible à n'importe qui, de manière totalement gratuite. Mais si vous avez des idées de "bonus sympas" à accorder en exclusivité à mes soutiens, je suis preneur.
Les publications
Le décret n°2023-33, paru fin janvier, considère que si le taux de chômage est sous la barre des 9% (et qu’il n’augmente pas trop brutalement d’un trimestre à l’autre), alors on peut considérer que la situation économique est « bonne ». Et quand la situation économique est « bonne », bien entendu, ça veut dire que le marché de l’emploi se porte à merveille et qu’il y a des jobs pour qui en veut ! On peut donc diminuer de 25% la durée d’allocation maximale des chômeuses et chômeurs, pour les inciter à prendre les boulots disponibles ! Sauf que… sauf qu’une « bonne » situation n’est pas forcément « bonne » pour tout le monde : même quand l’emploi s’améliore au global, de fortes inégalités face au chômage peuvent subsister. Mais ça, le décret n°2023-33 s’en tamponne l’oreille avec une babouche…
Le site de Pôle Emploi affiche ces derniers temps un nombre d’offres d’emplois « disponibles » qui flirte régulièrement avec le million. Comment ?! Il y aurait un million de jobs à pourvoir dans un pays qui compte officiellement 2,3 millions de chômeuses et chômeurs ?! Mais qu’attendent-ils pour traverser la rue ? Si ces personnes refusent de se lever de leur canapé pour aller chercher les boulots qui leur tendent les bras, il va falloir les inciter à le faire en taillant dans les allocs ! C’était le projet de la dernière réforme de l’assurance chômage, et le gouvernement actuel veut aller encore plus loin avec une nouvelle loi en préparation. Sauf qu’évidemment, quand on se penche sur les chiffres, on se rend compte qu’ils racontent une histoire qui est loin d’être aussi simple qu’il n’y paraît au premier abord…
Un chômage à 7,4% fin 2021, et même 7,3% début 2022 ! Depuis 2008, jamais la France n’avait atteint un point aussi bas. La tentation est grande de célébrer cette dynamique : moins de chômage, ça veut dire moins de pauvreté, non ? Eh ben, c’est loin d’être aussi évident, surtout ces dernières années. Mais commençons par une question simple : c’est quoi exactement, le chômage ? Comment est-ce qu’on le mesure ? S’il m’a fallu 20 minutes pour essayer de tirer cette affaire au clair, c’est que la réponse est loin d’être aussi évidente qu’elle en a l’air…
Alors, la pauvreté : plutôt au nord, au sud, au centre, à l’est, à l’ouest, dans les DOM ? Si la question semble vaste, on pourrait croire qu'il est facile d’y répondre : 'suffit de regarder une carte du taux de pauvreté, nan ? Eh ben… c’est pas si simple, surtout si on s’intéresse par-dessus le marché aux inégalités !
Le match a l’air perdu d’avance : d’un côté, des villes dynamiques, pleines d’opportunités d’emploi, qui ne cessent d’attirer du monde ; de l’autre, des campagnes en ruines, sans avenir, désertées par une population qui fuit le chômage. Et pourtant, même si la pauvreté touche évidemment le milieu rural, c’est bien dans les grandes agglomérations et leurs banlieues – donc en milieu urbain – qu’elle est la plus forte ! Décortiquer et comprendre cet apparent paradoxe, c’est tout l’objet de cet épisode. Une fois arbitré le match ville VS campagne, dans un deuxième volet, on se demandera où se trouvent les personnes pauvres sur le territoire français. Bon visionnage :)
« C’est dur d’avoir 20 ans en 2020 », épisode 2. Après un titanesque premier volet focalisé sur les étudiant·e·s (désolé, plus jamais je refais une vidéo aussi lourdingue, promis), ce deuxième opus aborde la situation des jeunes en général… et c’est pas jojo ! Chômage, contrats courts, temps partiels, sous-emploi… autant de raisons qui expliquent pourquoi les jeunes sont la catégorie d’âge la plus touchée par la pauvreté. La faute au connard de virus ? Que nenni ! Elle a bon dos la pandémie : en fait, ça fait depuis des décennies qu’en matière d’emploi et de pauvreté, la situation des jeunes se dégrade… et on dirait bien que c’est pas près de changer !
« C’est dur d’avoir 20 ans en 2020 », il paraît. Eh ben ça risque de pas s’arranger en 2021 pour notre belle jeunesse. Dans ce premier épisode d’une série en deux volets, on va se focaliser sur la situation assez catastrophique des étudiant·e·s : pauvreté, privation de soins et même de nourriture, suicides et tentatives de suicide... Bref, un tableau assez peu reluisant... qui l’était déjà bien avant la pandémie, qui n’a finalement agi que comme un révélateur et un amplificateur de grosses fragilités déjà existantes. La deuxième partie, elle, portera sur la dégradation des conditions d’emploi des jeunes en général et les impacts possibles de la pandémie sur ces conditions.
La notion d' "enfants pauvres" est régulièrement reprise dans le discours politique et médiatique. Pourtant, un enfant n'est jamais pauvre "tout seul" : c'est sa famille qui est pauvre ! On va donc chercher à identifier les types de familles les plus touchés, l'impact d'un enfant sur le niveau de vie du ménage, les conséquences de la pauvreté sur l'enfant et les solutions pour limiter la casse.
Et le reste du monde, dans tout ça ? On va parler aujourd'hui des différentes manières de mesurer la pauvreté à l’échelle internationale. La plus connue, c’est l’ « extrême pauvreté », définie et calculée par la Banque Mondiale. Mais on va voir pourquoi cette définition n’est pas très satisfaisante et quelles sont les approches qui permettent d’avoir une appréhension plus complète du phénomène.
Les gens qui connaissent juste une année ou deux de galère dans leur vie, est-ce qu’on peut vraiment dire que ce sont des pauvres ? Finalement, est-ce que les « vrais pauvres », ce seraient pas les personnes qui le restent longtemps et qui formeraient une sorte de « noyau dur » de la pauvreté ? C’est l’objet du troisième volet – qui ne sera finalement pas le dernier – de cette première série du P’tit-Dèche.