"Réfléchir" Celles et ceux qui suivent ici avec nous, le procès pénal de Donald Trump en savent son importance. Au delà d'une fraude comptable, il dévoile les manoeuvres de Trump pour assurer son élection de 2016. Samedi dans La Chute, Jean-Marc Léger, le directeur d'un institut Nord-Américain de sondages nous expliquait que l'issue du procès avait le potentiel de décider le gagnant de novembre prochain. Et qu'actuellement l'opinion de l'électorat US était figée en attendant le verdict. Oui, le procès est tout ça. Mais il est aussi un formidable feuilleton au coeur de la justice Américaine. Dont les épisodes sont souvent plus fous et plus passionnants qu'une série sur Netflix. Comme celui du tweet de Karen McDougal. Karen McDougal est une ancienne modèle du magazine Playboy. Pendant presqu'un an, la playmate a été la maitresse de Donald Trump. À l'époque Melania était enceinte puis avait accouché de Barron. Et, dix ans avant qu'il se lance en politique, McDougal était amoureuse de Trump. En 2016, utilisant son amitié avec David Pecker, le directeur de la publication de National Enquirer, Trump a fait acheter le silence de la playmate. Sa crainte ? Que les révélations de cette relation adultère viennent couler sa campagne dans un pays qui, à l'époque, ne pardonnait pas les infidélités de ses politiques. Cette opération de "catch & kill" est essentielle au procès pénal de Trump. Et donc ? Alors que l'on se demande si Karen McDougal va venir témoigner et raconter sous serment les coulisses de l'achat e son silence, elle a posté un tweet... énigmatique. Installée dans son bain, elle lit l'enquête de Ronan Farrow sur les protections dont a bénéficié Harvey Weinstein. Dont le recours - lui aussi- au National Enquirer pour empêcher une victime du producteur à partager son témoignage. Le titre ? Catch & kill Et puis, il y a aussi son texte écrit par McDougal. Un simple et énigmatique "Réfléchir" Début de réponse cette semaine et peut-être même dès aujourd'hui...